Le dopage dans l’athlétisme consiste, pour les athlètes, à faire appel à des substances ou à des pratiques interdites dans le but d’améliorer leurs résultats en compétition.
Les sportifs qui se sont avérés avoir utilisé de telles substances interdites, que ce soit par le biais d’un test de dépistage de produits dopants, d’un système de passeport biologique, d’une enquête ou d’une admission publique, peuvent faire l’objet d’une interdiction de compétition pour une durée correspondant à la gravité de l’infraction. Les athlètes qui sont en possession de substances interdites, ou qui altèrent ou refusent de se soumettre à un test de dépistage peuvent également recevoir une interdiction de sport. Des interdictions de compétition peuvent également être infligées aux athlètes dont le test de dépistage de produits dopants ou stimulants sont interdits, avec effet d’amélioration de la performance (même très faible) pour les compétiteurs. L’organisme sportif chargé de déterminer quelles substances sont interdites en athlétisme est l’Agence mondiale antidopage (AMA).
Les affaires Ben Johnson en 1988, Marion Jones en 2003, Tyson Gay en 2013 et la Russie en 2015, sont souvent citées dans la presse parmi les affaires de dopage les plus connues liées à l’athlétisme